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Un nom utilisé par beaucoup mais compris par peu
Tout au long de ma formation de médiateur, mes proches m’ont souvent posé la question « mais, en fin de compte, la médiation, c’est quoi ? ». Médiation, médiateur et médiatrice sont issus du grec « mediatio » et du latin « mediare » et qui impliquent deux notions importantes: celle d’un tiers médiant, un entremetteur, et celle d’être au milieu, avec ceux que l’on aide.
En première page de ce site, je définis la médiation comme « une approche alternative de gestion de conflit permettant de rétablir un dialogue grâce à un cadre sécurisé par un médiateur ». Explications:
- Approche alternative, car se démarquant du processus judiciaire plus classique.
- Gestion de conflit, car il n’y a pas de médiation sans conflit, et que le médiateur n’a pas obligation de résultat. J’y reviendrai dans un prochain article.
- Rétablir un dialogue, car qui dit conflit dit généralement effondrement de la relation, interruption de conversation et incapacité d’écoute.
- Cadre sécurisé, car la première responsabilité du médiateur est de mettre en place un environnement propice à ce que la dialogue puisse reprendre.
- Médiateur, ou médiatrice bien entendu, car le processus de médiation nécessite un tiers-médiant, multi-partial, en totale présence et disponibilité avec les parties.
Certains de mes confrères parlent également de restauration de confiance, d’espace de parole et d’accompagnement ainsi que d’élaboration des contours d’un futur viable.
Quelque soit la définition que l’on utilise afin de répondre à la question de départ, ce qui ne change pas est le rôle de tiers « neutre » du médiateur qui doit être en permanence avec les parties et leur offrir un milieu sécurisé afin de les aider à addresser leur conflit.
Bienvenue dans le monde fascinant de la médiation !